Mon carburant, mes enfants

Hello tout le monde !  J’espère que vous allez bien. Moi ? Oh ben fatiguée… en réalité je pense que je pourrai même aller jusqu’à dire que je suis épuisée.  Il faut dire que les journées sont assez fatigantes et les nuits pas du tout reposantes depuis bientôt 9 mois.  Et oui dans quelques jours mes petits Pixels auront 9 mois.  Dieu que c’est passé vite.  Oui tout le monde le dis.  Oui je le savais.  Mais quand même, ça à filé à toute vitesse.  Je croyais que le plus dur serait passé.  J’avais pensé que les premiers mois seraient les plus durs.  Mais en réalité c’est maintenant que tout commence.  J’ai beaucoup de chance, ils sont adorables.  J’ai trois enfants faciles à vivre.  Ils sont souriants, curieux, à l’écoute, relativement sages et très câlin. Bon ben alors de quoi se plaint-elle ?  En réalité de rien.

Quand j’ai annoncé ma grossesse et l’arrivée prochaine de deux bébés dans la famille tout le monde s’est inquiété et s’est mis à compatir.  La grossesse n’était pas facile mais pas de quoi s’apitoyer non plus.  Je me suis dis que les gens changeraient leur façon de me voir quand les bébés seraient là.  Parce qu’être continuellement sujette à des bons vœux de courage c’est fatiguant.  Mais même 9 mois plus tard le discours n’a pas changé.  J’ai donc essayé de ne communiquer que sur le positif.  Parce que non avoir des jumeaux c’est ni une maladie, ni une mauvaise nouvelle, ni un handicap.  On est heureux d’être les parents de ces petits personnages.  On est fiers d’eux.  Et on ne changerait notre famille pour rien au monde.

Mais. Oui y a un mais.  C’est pas non plus toujours tout rose.  Y a des jours difficiles.  La fatigue s’accumule aussi vite que les piles de linge.  On ne peut pas s’autoriser la procrastination, au risque de sombrer sous une tonne de retard.  On est constamment sollicité (surtout que je les garde à la maison), ainsi maman fait call center 24/24 7 jours sur 7.  C’est dur.  Etre réveillés plusieurs fois par nuit, toutes les nuits, ça rend nerveux et moins patients.  On rajoute le boulot qui est non stop et quoi doit être fait avec l’ambiance sonore des cris et des jouets.  Y a des jours où on a mal partout de devoir les porter (9 kilos chacun) avec les maxi cosy en prime.  Alors on pique du nez sur son pc, on lutte pour bosser le plus possible et on est frustré le soir venu de ne pas avoir su/pu faire tout ce qu’on avait prévu.

Bref aujourd’hui j’étais épuisée.  Mais vraiment.  Les larmes de fatigue, les muscles qui font mal, les yeux qui brûlent, la tête qui tambourine.  Mais il a fallu se faire violence parce que aujourd’hui j’avais les trois Pixels à la maison.  Pas de repos.  Faire la panade des twins, faire cuire des pains au chocolat pour le grand, ranger la maison, installer le tapis de jeux, les laver, les habiller, les mettre à la sieste, aller les chercher, jouer avec eux et surtout tenter de rester en mouvement pour ne pas s’endormir.  Mais quand tout semble dur, que la fatigue prend le dessus, mon grand garçon vient près de son petit frère et sa petite soeur, me regarde fait un sourire pour que je prenne une photo et me dis « comme ça je te fais plaisir maman ».  Fini la fatigue.  Fini la douleur.  Mon carburant.

2 thoughts on “Mon carburant, mes enfants

  • Reply Céline 12 janvier 2017 at 11 h 26 min

    <3
    Ton texte était émouvant !

  • Reply Laura de BBxMarmotte 12 janvier 2017 at 23 h 54 min

    Ils sont magnifiques :D C’est vrai que ça doit pas être de tout repos tous les jours mais ça doit être également beaucoup de joie :)

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