Orbis

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Orbis


  • Créateurs : Tim Amstrong
  • Illustrateurs : Davide Tosselo
  • Editeurs : Space Cowboys
  • Distributeurs : Asmodée

Orbis space cowboys

Orbis, le caprice des dieux

Ces dernières semaines, j’ai consacré beaucoup plus de temps à jouer (jusqu’à bouder un peu mon clavier je dois l’avouer). Autant vous dire que de nombreux articles ludiques vont inonder le blog prochainement. Des titres récents, des thèmes attendus ou encore des jeux totalement novateurs. Vu le nombre impressionnant de sorties ces derniers mois, ma liste n’en finissait pas de se rallonger. On a donc troqué nos pc pour des meeples, des cartes, des dés et des plateaux de jeu. Aujourd’hui je vais vous présenter Orbis, le petit dernier des grands Space Cowboy.

Orbis vous emmène dans l’Antiquité grecque, sur les terres peuplées d’adorateurs aux multiples divinités. Vous incarnerez l’une d’elles et devrez construire votre monde en plaçant astucieusement les tuiles terrains. Celle-ci n’ont aucune autre spécificité que leur type de terrain (forêt, volcan, temple, village, irrigation ou pâture). Le jeu s’articule comme un casse tête où vous devrez respecter les règles de pose et collectionner les ressources (adorateurs) pour acquérir de nouvelles tuiles et scorer un maximum de points (de création).

Dieu-mino tu connais ?

Chacun à leur tour les joueurs choisiront une des tuiles proposées au centre de la table. Ils placeront des adorateurs (cubes colorés) de la couleur de la tuile retirée sur celles adjacentes. Et ils utiliseront le terrain choisi pour construire leur pyramide. Jusque là c’est assez simple, n’est ce pas ? Mais tout l’intérêt du jeu réside dans les conditions de placement. Un peu comme dans un domino, pour faire grandir votre pyramide les tuiles devront toujours être posées sur au moins une tuile identique. Au fil des niveaux celles-ci nécessiteront de dépenser des adorateurs pour être acquises et permettront également de récolter plus de points en fin de partie.

Au fil des tours, la pyramide se dessine et il devient de plus en plus difficile de poser une nouvelle tuile. Dans le cas où vous ne pourriez placer de terrain respectant les conditions de placement il vous suffira de retourner la tuile pour la transformer en terre sauvage. Celle-ci sert un peu de joker ou comme au Uno de carte “multicolore”. Elle peut être considérée comme n’importe quel terrain mais en fin de partie elle entraînera un malus. Il vaut mieux donc éviter d’en abuser.

Si Dieu le veut !

Oui mais quel rapport avec les dieux ? Selon la divinité que vous choisirez (parmi celle proposées durant la partie) vous devrez ajuster votre stratégie pour tenter de combler ses désirs. Et oui c’est bien pour ça qu’on parle de “caprices des dieux”. Chacun a ses préférences, notamment sur le choix des terrains de leur univers. Vous pourrez à tout moment choisir un dieu (et un seul) que vous poserez en fin de partie au sommet de votre pyramide. C’est le meilleur moyen de maximiser des points (en orientant votre construction sur des forêts par exemple ou sur des temples).

Orbis, alors c’est bien ?

Orbis c’est donc un jeu de gestion de ressources et de placement de tuiles. Les mécaniques sont assez simples et c’est tant mieux. Bien qu’il permette de mettre en place une vraie stratégie il n’est pas pour autant trop exigeant. Il conviendra parfaitement pour les adeptes de Catane et pour toute personne appréciant les jeux de placements. Les parties sont assez courtes (environ 30 minutes) et très fluides (pas de longs temps de réflexion). Et comme vous pouvez le voir le matériel de jeu est vraiment sympa.

Orbis space cowboys

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