Une journée de plus s’est écoulée, que vais je bien pouvoir vous raconter de plus que les autres jours ? Est ce que nous sommes déjà tombés dans une sorte de routine où le confinement aura eu raison de notre motivation ? Il faut dire que le stock d’énergie a été pas mal épuisé ces derniers jours. Les enfants donnent le rythme en se réveillant toujours trop tôt et nous, on compose un peu avec le programme et leurs états.
On réfléchit beaucoup à notre vie d’avant et celle qui sera une fois cette période terminée. On pense à tous les changements climatiques à petite échelle qui ne peuvent désormais plus attendre. On réfléchit à prendre des poules, mettre en place un potager, voyager beaucoup moins, trier encore plus… Si ce virus détruit toutes nos œillères, notre système de santé et notre économie mondiale, c’est pour que l’homme soit confronté à devoir changer pour de bon. En voyant la nature reprendre ses droits tels que des dauphins dans les grands ports italiens ou des sangliers dans les métropoles, c’est bien la preuve que tout est encore possible, mais c’est peut-être notre dernière chance.
Cette chance et cette responsabilité, on a envie de la saisir et de l’assumer. C’est pourquoi on veut mettre à profit ces prochaines semaines pour mettre en place des projets écologiques avec les enfants. Cela commencera la semaine prochaine avec la mise en place d’un potager. Le but est d’une part de les occuper et d’autre part de les sensibiliser à la nature et à la nécessité de prendre soin de ce que nous donne la nature. Radis, carottes, petits pois, des légumes simples pour commencer.
Ce vendredi, on a donc refait le monde avec le chéri et redessiner notre vie. Bien entendu, les enfants ne se sont pas assis calmement à côté de nous pour partager cette grande réflexion sur le monde et l’environnement. On a ralenti un peu le rythme parce qu’il faut bien avouer que tout ces changements et leurs virus fatiguent pas mal (aussi bien eux que nous).
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