Les chutes du Niagara

Hellø tout le monde ! J’espère que vous allez bien  ?  Pour ma part j’ai cruellement besoin de soleil, de vacances et de voyager… L’hiver me déprime c’est horrible.  Cette année je rêve de partir faire un joli voyage avec un séjour ensoleillé dans une destination exotique.  L’année passée nous avons eu la chance de partir quelques jours pour le travail à Bali et ce petit avant goût m’a plus qu’ouvert l’appétit !  Bref, tout ça pour vous dire qu’à défaut de prendre le large, je retourne dans mes vieux souvenirs.  Peut-être que j’arriverai enfin à finir de vous raconter toutes les étapes de notre big américan roadtrip (qui date quand même de 2011…) = ) !  Aujourd’hui je vous parle de Niagara.  Ce n’est pas vraiment un coup de cœur et je pense que je ne le recommanderai pas (ou alors pas plus d’une journée).  Je vous laisse avec notre récit et quelques photos.

« Après une nuit trop courte, cap vers les très attendues Chutes du Niagara située à cheval sur la frontière USA – Canada. On expédie Buffalo car les préparatifs n’avaient rien révélé de très intéressant dans cette ville et on reprend la route vers le nord, le lac Erie s’étirant sur notre gauche. Premier grand pont métallique au-dessus d’un large fleuve et on se perd un peu en cherchant une pompe à essence. On se retrouve dans une banlieue très confortable où les bateaux et voitures s’accumulent sur des pelouses coupées au rasoir.  Grace à la boussole intégrée de notre titine, on retrouve notre nord et on franchit un second pont gigantesque au dessus du Niagara. La pression commerciale monte : casino, centres à touristes,… On s’attend au pire. »

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« Nous débuterons notre visite par les chutes du côte américain. On découvre la ville de Niagara qui semble avoir été construite à la hâte il y a quelques décennies mais qui a mal vieilli. Même si tout est propre, on a l’impression que l’entretien des bâtiments a été oublie depuis un certain temps. Même les affiches publicitaires ont l’air décolorées avec l’effet du soleil. Une fois titine parkée, l’approche des chutes se fait au travers d’un petit parc calme. Un grondement commence à se faire entendre. Ce ne sont pas les chutes mais des rapides du Niagara.  On tourne la tête sur notre droite, en aval du fleuve et on se surprend à le voir disparaître un peu plus loin dans un panache de vapeur. »

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« Pour que vous puissiez comprendre, vous devez savoir que le Niagara est très très large. La longueur totale de la crête est d’environ 1km dont presque 800m uniquement pour le fer à cheval.  Les chutes sont divisées en 3 parties : American Falls, le voile de la mariée (la plus petite) et le fer à cheval canadien et qui est la partie la plus grande (environ 2800 m3 d’eau par seconde en été). Des îles accessibles par des ponts séparent les chutes qui ont une hauteur de 54 mètres. Il est difficile de vous partager la puissance dégagée par le fleuve et le sentiment de fragilité qui nos envahit face à une telle force de la nature.  A l’image des Usa, le paysage est grandiose et les dimensions sont gigantesques. Au delà du nuage de vapeur, on commence à découvrir la falaise canadienne, située aux pieds des chutes sur l’autre rive. »

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« Pour ressentir d’avantage la toute puissance de l’eau, nous décidons de descendre au pied du voile de la mariée. C’est la plus petite des chutes  mais on peut presque y toucher des mains la descente d’eau.  Tenue obligatoire pour descendre : sac poubelle jaune… pardon … Poncho jaune et sandalettes en plastique.  On ne sait pas encore si on publiera ces photos là… On a encore un peu d’orgueil : ) Hop dans l’ascenseur qui s’enfonce dans la roche sous la cascade, ensuite un petit tunnel et nous réapparaissons au pied des cascades, soit environs 50 mètres plus bas  mais encore au sec.  Un parcours en ponton de bois monté et démonté chaque année nous conduit alors au pied du voile. Et la, on dit merci à Billie d’avoir insisté sur le choix de la camera waterproof. Elle est rose, mais elle a été capitale pour la suite. Couvert de nos capotes, on progresse sur les pontons avec de plus en plus de difficultés pour pénétrer le nuage de vapeur. Maintenant on peut vous dire ce que ça fait d’être dans un nuage: ça mouille ! »

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« On est déjà trempé malgré nos protections quand on approche du plateau final sur lequel un panneau annonce : hurricane deck. On comprend pourquoi quand on y monte. On est à 2 ou 3 mètres de la cascade et un vent de tempête nous fouette le corps et nous arrose comme avec une lance d’incendie. Impossible d’y rester longtemps. On s’enfuit pour essayer de retrouver un peu de calme et de soleil. Bilan : on est trempé et on sent la rivière, mais la sensation de puissance de la plus petite cascade nous a bien marqué. » 

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« Retour au sec (enfin moins mouillé) et en haut pour aller découvrir le fer à cheval qui impressionne encore plus par sa taille. Il n’est que partiellement visible et il pleut en permanence sur les berges car le nuage provoqué par la chute d’eau est en permanence présent. Pour profiter au mieux de cette chute il faut prendre le très célèbre bateau : Maid of the Mist, qui conduit ses passagers au coeur du horseshoe. La devise ici doit être : « poussin ou schtroumpf… Il faut choisir ! » et nous avions déjà choisit le camp des poussins, nous passerons donc l’étape de la capote bleue. Avant de passer au Canada, on va vite sur une jetée construite en porte à faux au dessus de la vallée. C’est le seul point de vue depuis les USA qui permet de voir les 3 chutes simultanément. »

« Let’s go. On reprend la titine pour passer sur le Rainbow bridge, le pont qui sépare les deux falaises et qui sert de frontière entre les us et le Canada. Passage de la douane en voiture, il n’y a pas de douane de sortie des us, uniquement un contrôle à l’entrée au Canada. (on en reparlera plus tard). Un petit cachet dans le passeport et on remonte le fleuve du haut de la falaise. »

« On se ballade en voiture jusqu’à ce que Billie m’interpelle: « arrête la voiture, j’ai vu une bête ! »  Rien à l’horizon, on se pose sur le coté et Billie part en direction des buissons qui longent la route. Une minute plus tard apparait une marmotte attirée par le langage écureuil de Billie et aussi par les amandes grillées qu’elle lui tendait dans sa main. Après une très courte hésitation, la « petite » bête aux grandes dents décide de se laisser tenter et vient tout près de nous nous manger dans la main. En voyant ça, une mouette (comme il y en a des centaines ici) repère le bon plan et tente de se faire remarquer pour avoir droit elle aussi a cette nourriture facile. Craignant de voir débouler père castor et tout les autres animaux de la foret on dit au revoir à nos nouveaux amis et on reprend la route. »

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« Nous avions donc pu profiter de la journée pour voir les chutes sur toutes leurs coutures. Il nous restait malgré tout encore une dernière chose a voir, les chutes de nuit. En effet j’avais lu quelque part que le spectacle de lumières valait la peine. On choisit donc de manger sur place dans le restaurant le plus connu de Niagara : la Skylon Tower. Bâtiment le plus haut surplombant les villes (américaine et canadienne), la tour offre un observatoire ainsi que deux restaurants avec vue panoramique sur les chutes. La montée se fait dans des sortes de petites gélules jaunes montant le long de la structure. Une fois au sommet, la vue est impressionnante ! Nous avions peur d’être mal mis et de ne pas pouvoir profiter de la vue sur les chutes… mais grâce au sol tournant, le paysage défilait sous nos yeux a la vitesse d’environ un tour par heure. Dessert obligatoire pour un second tour afin d’attendre l’allumage complet des lumières qui se révèlent assez léger et moins impressionnant qu’on ne l’avait imaginé. »

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« Notre hôtel étant situé à Toronto, on ne traine plus trop et on se met en route. On avait choisi cette ville dans une logique chronologique par rapport à la ville suivante, Chicago. Mais comme on a décalé notre planning, la logique de tout ça s’est un peu perdue. Le Canada, c’est sympa mais ça n’avance pas sur les routes. On a mis plus de deux heures et demi pour faire 160 km sur autoroutes. On en a pleins les pattes et on s’écroule dans notre hôtel pour faire un gros dodo avant la très très longue journée de route qui nous attends demain. »

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Et voila : ) Alors Niagara ça vous tente ?

Retrouvez toutes les autres étapes de notre roadtrip par ici

billlie

4 thoughts on “Les chutes du Niagara

  • Reply Flavour beans 17 février 2015 at 8 h 50 min

    Waaaaou encore de magnifiques photos !

    • Reply Billie 17 février 2015 at 13 h 16 min

      Merci beaucoup Flavour beans :) Et pourtant ça date et le temps n’était pas avec nous ce jour là :)

  • Reply Cess 18 février 2015 at 7 h 05 min

    Superbe !

    • Reply Billie 19 février 2015 at 9 h 39 min

      Merci Cess :)

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